Résumé :
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Il paraît légitime de s’interroger sur l’influence que pourraient prendre les technologies numériques sur le champ instable des classifications psychiatriques. À titre d’exemple, le recueil passif de données constitue une forme de monitoring semblant privilégier les approches dimensionnelles, plus à même de rendre compte d’évolutions cliniques marquées par des tendances globales ou des ruptures, mais difficilement accordable avec une classification catégorielle. L’enthousiasme autour de ces technologies reste à recontextualiser, et une anticipation réaliste de leur utilisation à court terme nous paraît plus se rapprocher d’une assistance numérique, nécessitant le développement d’une nouvelle forme d’éducation thérapeutique, l’éducation à la gestion de ses données de santé. [résumé d'auteur]
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