Résumé :
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Cet essai propose une vision globale des pratiques de médiation environnementale mises en œuvre dans les territoires, qui renouvellent les approches du dialogue environnemental et esquisse des réponses aux défis écologiques actuels. La crise écologique appelle à une transformation profonde qui, pour être positive, suppose une capacité à aborder collectivement des problèmes d’une grande complexité et à gérer des conflits que les bouleversements environnementaux vont immanquablement amplifier. Dans ce contexte, la médiation appliquée au champ de l’environnement ouvre des perspectives aussi prometteuses que nécessaires. Cet essai propose une exploration des pratiques de médiation environnementale mises en œuvre dans les territoires pour résoudre les conflits ou accompagner les projets collectifs. En quoi les principes de la médiation (neutralité du tiers, autonomie des acteurs, reconnaissance de la singularité des points de vue et des intérêts particuliers…) conduisent-ils à envisager sous un jour nouveau la notion d’intérêt général, la participation des citoyens, les pratiques délibératives, l’expertise, ainsi que les relations avec les non-humains, parties prenantes si particulières ? Si les tensions et les conflits sont inhérents à la complexité actuelle et portent les germes de l’affrontement, comment les rendre féconds pour faire de nouveau « monde commun » ? [résumé éditeur]
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