Résumé :
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Il fut un temps pas si lointain où devenir grand-parent relevait de l’ordre des choses, faisait partie du cycle de la vie. L’événement était attendu comme une évidence, comme relevant d’une logique générationnelle s’inscrivant elle-même dans une attente sociale et culturelle. La préparation psychologique de l’avènement semblait naturelle : né fils/fille, tu devenais un jour père/mère, puis grand-père/grand-mère… Les enjeux de transmission s’inscrivaient précisément dans cette perspective, chaque génération reprenant le flambeau de la précédente. L’arrivée des petits-enfants coïncidait approximativement avec 'la retraite' des grands-parents. Les transformations de la famille, aussi bien dans ses configurations que dans les modes relationnels intergénérationnels, ont invité à repenser cette évidence, notamment pour redéfinir les enjeux de la parentalité (Houzel, 1999) et, par ricochet, de la grand-parentalité.
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