Résumé :
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La pédopsychiatrie n'admet que depuis récemment l’existence d'une schizophrénie précoce en tant que pathologie spécifique de l'enfant. Les travaux de Rutter et de Kolvin ont montré que les enfants présentant une schizophrénie se distinguaient des autres psychoses infantiles et se rapprochaient de la symptomatologie de l'adulte, dont les critères sont applicables à l'enfant quel que soit l'âge au DSM-III. La littérature montre que la SPD, comme la schizophrénie adulte, est un trouble multifactoriel du développement cérébral à l’expression psychiatrique qui aurait sensiblement les mêmes explications étiopathogéniques que la forme adulte. Elle a toutefois quelques spécificités, à savoir plus de vulnérabilité génétique et d'antécédents développementaux, un taux de signes élevé de début insidieux, une période de psychose non traitée et plus longue plus de signes négatifs et de désorganisation, plus d'altérations cognitives et une évolution clinique du développement cérébral rendent le pronostique vital et fonctionnel substantiellement plus grave..../... Le cas de Mlle C nous montre qu'il n'y a pas une seule schizophrénie mais des schizophrénies et chaque patient doit être vu dan sa globalité. Les recommandations thérapeutiques nous guident dans nos conduites mais nous devrons adapter au mieux nos stratégies au cas particulier du patient. [Résumé de l’auteur]
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