Notes :
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Nous tenterons dans une première partie de revenir sur la genèse du concept de schizophrénie. Il s’agira de saisir que la découverte de cette psychose, telle qu’elle est définie actuellement, ne peut se lire qu’au travers de l’émergence d’un certain type de regard sur le fait pathologique. Après être revenu sur la pérennité de la vision kraepelinienne, la seconde partie reprendra un ensemble de données épidémiologiques, morphologiques et cognitives qui signent le début du délabrement de ce mythe de «l’irréversibilité »7. Enfin, dans la dernière partie, nous tenterons de saisir comment des personnes, loin de disparaître ou de se figer dans la composante biologique, continuent, malgré tout, d’écrire leurs histoires et d’échapper au triste sort des personnages de Pirandello et par là, contribuent à leur «rétablissement ».
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