Résumé :
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Cet article propose de réinterroger les valeurs du silence, à partir de l’articulation des silences aux manifestations de transfert. Côté analyste, comment ne pas faire du silence un silence dogmatique, voire un silence de refuge, selon l’expression de Lacan ? Côté analysant, comment entendre la pluralité des silences à partir du repérage de l’objet en jeu et de sa fonction ? En suivant le commentaire qu’il a fait du tableau de Munch ‘Le Cri’, je m’arrêterai plus précisément sur ce que Lacan nomme le ‘phénomène limite du champ du grand Autre ‘, à savoir son absence de réponse – et ses conséquences. Qu’est-ce qu’une réponse ? Du reste, comme trait différentiel de la présence de l’analyste, le silence porte la parole de l’analysant, tout autant qu’il semble faire signe d’un désir d’entendre. L’indécence du silence serait-elle alors de faire causer ? [Résumé d’auteur]
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