Résumé :
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Le personnage du clown a fait sa première apparition à l’hôpital au sein des unités pédiatriques où les effets positifs de son action sont largement reconnus. Cette 'activité clown' est néanmoins encore très peu répandue dans les services de psychiatrie où les patients, qui parfois ont du mal à accéder à l’humour, ou qui sont aux prises avec des émotions fortes qu’ils ne parviennent pas à exprimer, pourraient bénéficier de ses vertus cathartiques. Dans cet article, nous présentons dans un premier temps les résultats d’une mini-revue de la littérature portant sur la place et le rôle du clown dans la démarche de soins en psychiatrie. Dans la seconde partie de l’article, nous présentons les résultats de notre étude dont l’objectif était de mesurer le sentiment de bien-être des patients psychiatriques par une échelle visuelle analogique (EVA) après deux semaines de participation à l’atelier clown. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude pilote de faisabilité ouverte, prospective et monocentrique qui s’est déroulée de juin 2015 à décembre 2016 à l’Unité d’Hospitalisation Temps Plein (UHTP) du site de l’EPS Ville-Evrard à Saint-Denis, Pôle 93G03. Cinquante-neuf patients ont été inclus dans l’étude après recrutement par un médecin investigateur chargé de vérifier les critères d’inclusion et de non-inclusion. Résultats : L’analyse des articles recensés dans la mini-revue souligne les gains des patients en termes de capacité de communication et de gestion des émotions. Par ailleurs, les résultats de notre étude n’ont pas montré de différence statistiquement significative (p
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