Résumé :
|
De nombreuses personnes vivant avec un trouble psychiatrique, et particulièrement avec une schizophrénie, souhaitent accéder à un emploi, source de sentiment d’efficacité, d’amélioration de la confiance, permettant une reconnaissance sociale, base de l’estime de soi. Toutefois, leur possibilité d’accéder à une activité professionnelle reste bien moindre par rapport à la population générale. Après un important retard vis-à-vis de nombreux pays, les évolutions juridiques françaises de ces dernières années ont permis la mise en place de programmes de soutien en emploi, dont le modèle IPS (individual placement and support ), reste la référence. Ces dispositifs permettent, contrairement aux modèles classiques : un accès à un emploi compétitif plus rapide, son maintien dans le temps, à moindre coût global pour les systèmes de protection sociale et ce quel que soit le pays où ils sont déployés. Ils offrent aussi un intérêt pour des populations de personnes jeunes entrant dans la maladie mais aussi pour les usagers plus chroniques qui peuvent avoir abandonné l’idée d’accéder au monde professionnel. Les espoirs suscités par ces nouveaux modèles doivent être accompagnés d’une véritable 'réhabilitation' de la société pour accepter la participation et l’inclusion, de personnes trop souvent stigmatisées ou mise en marge d’une participation sociale. [Résumé de l'auteur]
|