Résumé :
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La prévalence et les conséquences négatives à court et long termes de la violence entre partenaires intimes (VPI) sont clairement documentées. Nous nous sommes proposés d’évaluer les symptômes de stress post-traumatiques dans un groupe de femmes victimes de VPI. Méthode. Nous avons mené une étude transversale auprès de 50 femmes tunisiennes victimes de VPI sans-abri admises dans une structure d’hébergement. Nous avons utilisé l’« Impact of Event Scale. Revised » et le « Post-traumatic Growth Inventory ». Résultats. Les scores de stress post-traumatique (IES-R) variaient de 5 à 80, avec un score moyen de 35,59 ± 20,46. L’analyse de régression linéaire hiérarchique multiple a trouvé qu’après contrôle des variables démographique (âge) et psychosociales (salaire des femmes, antécédents d’abus sexuel et soutien social), une association positive et significative persistait entre le stress post-traumatique et la croissance spirituelle. Conclusion. Les pratiques thérapeutiques intégrant des composantes spirituelles pourraient être adaptées pour répondre aux besoins des femmes victimes de VPI dans la pratique clinique.[Résumé d'éditeur]
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