Résumé :
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Plus prosaïquement, l’attention flottante est un assoupissement de l’analyste (de beaucoup et exagérément fantasmé ou craint par l’analysé, qui le confond avec un endormissement, signe de désintérêt, voire, pire, du témoignage vivant du retour d’un abandon ou d’un mort) au sein duquel pourtant il perçoit ce qui (se) passe au travers de lui, sans trop y attacher d’importance, et sans essayer de situer les choses et les gens dont l’analysant lui parle, dans le temps ou dans l’espace. Puisque pour l’inconscient (l’objet de toutes les attentions flottantes), ce temps ne fait rien à l’affaire, l’espace est à la fois profond et de surface ; et que ce sera à la conscience qui réintroduit ces deux coordonnées (abscisse et ordonnée) de l’être… pour voir ce qui s’y peut dessiner. [extrait de l'article]
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