Résumé :
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C’est bien là l’ambition du thérapeute d’une patiente anorexique : non qu’elle reprenne 'platement' du poids mais que sa chair puisse être à nouveau aimable et que, pour se faire, elle redevienne 'sanguine', plus que 'nerveuse', porteuse de cet incarnat rouge marqueur davantage du désir qui bruisse que de l’excitation qui brûle. Cette rougeur du corps, qu’accompagnera éventuellement une goutte de rouge à lèvres, la coquetterie de boucles d’oreille, est le témoin d’un événement érotique tempéré, tamisé, sollicité par l’autre et répondant à cette sollicitation. [extrait de l'article]
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