Résumé :
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La perte de soi est souhaitable pour tout un chacun, au titre d'une nécessité intérieure. Se parler et parler, être présent dans les mots et être représenté par les mots : cela suppose de consentir à se perdre, à ne jamais coïncider avec soi-même. A l'opposé, il est une autre figure de la perte de soi, relevant de la destructivité et de l'autodestructivité : la disparition de soi à soi-même. Comment survivre à cette perte ? Telle est bien la question posée par ‘l'existence limite’, qui traverse tout le livre. Avec deux éclairages, aussi indirects qu'essentiels. D'une part, le dialogue de Freud et Ferenczi, destructeur et créateur, qui re-commence la psychanalyse. D'autre part, l'écriture survivante de Kertész, qui fait oeuvre de l'effacement. [Résumé d’auteur]
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