Résumé :
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Mon intérêt pour la spécificité du contre-transfert dans la clinique du trauma remonte à mes premières années d’expériences cliniques. Plusieurs situations m’ont amenée à questionner la tension contre-transférentielle qui m’a souvent traversé en tant que thérapeute dans des contextes cliniques de trauma. Il s’agit d’ailleurs davantage de contexte clinique de trauma que de rencontre avec les patients traumatisés. Ces questions ont également pu émerger dans le cadre d’échanges cliniques avec des collègues, dans le cadre des dynamiques institutionnelles au cours de projets de soin auprès de populations traumatisées. De plus, au cours de ma formation universitaire et des séminaires suivis, la transmission théorique et l’élaboration de situations cliniques manquaient de certains éclairages qui m’étaient alors difficile d’identifier précisément à l’époque.Nous avons choisi de nous attarder sur les notions les plus pertinentes pour notre question de fond, nous donnant des pistes de réflexions et de compréhension autour de la spécificité du contretransfert dans la clinique du trauma. Il s’agit notamment des moments clés de la théorisation du contre-transfert incluant l’histoire du thérapeute, celle du patient, et la spécificité de la situation thérapeutique. Par ailleurs, la conceptualisation de De M’Uzan sur le système paradoxale et les pensées paradoxales nous éclaire dans la compréhension d’une part des mouvements contre-transférentiels et plus particulièrement du scénario émergent.
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