Résumé :
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Nous utilisons la méthode d’autopsie psychologique pour identifier les déterminants des suicides en population générale, ainsi que d’éventuelles failles dans le processus de soin. Sur un an, on recense 146 suicides en Sarthe ; 47 ont pu être analysés. Les deux tiers ont eu un contact en santé mentale sur la vie entière ; la moitié lors de la dernière année de vie. Au moment du décès, 87,2 % présentent un trouble mental. Un quart a été placé/abandonné durant l’enfance, 70 % a été victime de carences affectives précoces. Les trois quarts des actifs disent souffrir d’une détresse psychique majeure et durable au travail. Les experts estiment que la maladie mentale est le déterminant le plus important du suicide. La majorité des personnes souffrant d’éthylisme n’est pas suivie ; les personnes abandonnées durant l’enfance échappent totalement aux soins. L’expertise souligne le besoin d’une approche thérapeutique de type antidépresseurs plus psychothérapie, en actant les bénéfices de l’ambulatoire de crise.[résumé d’auteur]
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