Faire que le mouvement des vivants n’efface pas une vie
Source | JALMALV (n°138) |
Auteur(s) : | WATHY Jean-Louis, Aut. |
Année de publication : | 2020 |
Pages : | 49-55 |
Mots-clés : | DEUIL ; FIN DE VIE ; RELATION INTERGENERATIONNELLE ; |
Résumé : |
L’association Petits Frères des Pauvres a été créée en 1946 afin de motiver des hommes à se mettre au service des personnes les plus pauvres, plus particulièrement les personnes âgées. L’association a comme projet de lutter contre l’isolement des aînés, elle vise à retisser des liens, à mettre les personnes qui vieillissent, particulièrement les plus pauvres, dans un lien vivant au cœur de la société. Ce temps-là, celui de la « fin de vie » est le temps de l’action pour l’ensemble des acteurs des Petits Frères des Pauvres. Le terme « fin de vie » est présent non pas comme un mot de fin ultime mais comme un temps parfois long, un temps riche où de nouveaux liens se créent, où les questions se mêlent aux joies encore vécues.
Ces moments de la grande vieillesse que nous approchons sont extrêmement importants pour comprendre ce qu’est la singularité de la vie de la personne. Nouer des relations à l’approche du temps de la fin de vie permet une parole suscitée par la seule force du lien. La valeur de chaque personne quel que soit son parcours est posée, témoignage essentiel pour l’ensemble des générations. L’association permet aux générations de s’articuler entre elles. [premières lignes de l'article] |