Interstices du droit et distorsions des pratiques dans l’univers du grand âge
Source | JALMALV (n°138) |
Auteur(s) : | AMYOT Jean-Jacques, Aut. |
Année de publication : | 2020 |
Pages : | 11-24 |
Mots-clés : | DYSFONCTIONNEMENT ; ETABLISSEMENT ET SERVICE SOCIAL OU MEDICO SOCIAL ; PERSONNE AGEE ; VULNERABILITE ; |
Résumé : |
L’accompagnement du grand âge revient régulièrement sur le devant de la scène pour défrayer la chronique. Nous assistons à chaque fois au même processus : un événement négatif porté par les médias blesse le monde professionnel, le grand public et les proches aidants. Devant l’inadmissible, il faut que la situation change ! Voilà que l’on réclame à cor et à cri une nouvelle et radicale position politique. Pas simplement une déclaration et des subsides exceptionnels, certes nécessaires, mais une législation qui rénove, ouvre des perspectives à long terme pour révolutionner les pratiques et injecter durablement des moyens supplémentaires dans le chaudron en ébullition de l’accompagnement.
Le droit des usagers, dans sa version contemporaine, a été livré par la loi du 2 janvier 2002. Elle fut une révolution avec ses militants, ses traductions bureaucratiques, l’inquiétude des acteurs, ses textes sacrés, la tradition opposée à l’évolution, les sceptiques et les voyants, bref toute la panoplie nécessaire et encombrante du changement.[premières lignes de l'article] |