Le passage à l’acte violent chez les schizophrènes : carence ou excès de projection ?
Source | PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PROJECTIVE (n°25) |
Auteur(s) : | CAMPS François-David, Aut. |
Année de publication : | 2019 |
Pages : | 65-91 |
Notes : | Bibliogr. |
Mots-clés : | CAS CLINIQUE ; PASSAGE A L'ACTE ; PROCESSUS PSYCHIQUE ; PROJECTION ; SCHIZOPHRENIE ; TEST PROJECTIF ; VIOLENCE ; |
Résumé : | L’auteur tente de montrer que le recours à la violence chez des sujets atteints de schizophrénie ne répond pas simplement à un simple excès de projections délirantes sur la victime ou au contraire à une carence projective qui signerait un défaut de mentalisation et favoriserait le passage à l’acte. Le recours à la violence chez les sujets atteints de schizophrénie met en oeuvre une dialectique défensive complexe autours de la projection qui vient révéler l’angoisse paranoïde que suscite l’objet. Après une étude de la violence chez les schizophrènes et une réflexion sur la nature et la spécificité de la projection chez ces sujets, l’auteur illustre son propos en s’appuyant sur les protocoles de Rorschach de deux sujets atteints de schizophrénie et ayant commis des actes de violence extrêmement violent. Une réflexion s’ensuit sur la fonction du recours à la violence chez les deux sujets étudiés. [résumé d'auteur] |