Résumé :
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A la suite des travaux de Nicolas Abraham et de Maria Torok, de nombreux psychanalystes ont présenté des observations de patients porteurs d’une 'crypte dans le Moi ' et/ou d’un ' travail de fantôme '. En revanche, l’impact institutionnel de ces entités théorico-cliniques reste peu étudié. Psychologue dans un CSAPA, l’auteur avance plusieurs hypothèses, expose une vignette clinique et, in fine, insiste sur une double nécessité dans une démarche à visée préventive : celle, pour chaque responsable d’institution, de proscrire toute culture du secret (pathogène) – où l’entre-soi mesquin prévaut sur l’être-ensemble – et de sensibiliser chaque membre de l’équipe soignante au repérage et à la mise au travail pluridisciplinaire des 'revenants' psychiques en tous genres qui grèvent la capacité de vivre des toxicomanes. [Résumé d'auteur]
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