Les proches aidants des seniors et leur ressenti sur l’aide apportée : Résultats des enquêtes « CARE » auprès des aidants (2015-2016)
Editeur : | Paris : DREES |
Collection : | Les dossiers de la Drees |
Auteur(s) : | BESNARD Xavier, Aut. ; BRUNEL Mathieu, Aut. ; COUVERT Nadège, Aut. ; ROY Delphine, Aut. |
Année de publication : | 2019 |
Pages : | 37 |
Mots-clés : | AIDANT FAMILIAL ; PERSONNE AGEE ; FAMILLE ; |
Résumé : |
Ce dossier présente les résultats des volets « aidants » des enquêtes « CARE» auprès des seniors à domicile : il s’agit donc de la description de l’aide par les aidants eux-mêmes, et de leur ressenti sur cette aide. En France métropolitaine, 3,9 millions de proches aidants déclarés par une personne âgée de 60 ans ou plus vivant à domicile lui apportent une aide régulière, en raison de son âge ou d’un problème de santé, pour l’un au moins des trois grands types d’aides (vie quotidienne, soutien moral, aide financière ou matérielle). La moitié des proches aidants sont des enfants du senior, un quart sont des conjoints. Les conjoints et enfants des seniors représentent 8 proches aidants sur 10. Les seniors vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées (EHPAD, EHPA, USLD) sont également aidés par 720 000 proches aidants. La majorité des aidants des seniors vivant à domicile sont des femmes (59,5 %). Plus le lien familial avec la personne âgée aidée est fort, et moins la majorité de femmes est importante. Parmi les aidants qui cohabitent avec la personne aidée, conjoints et enfants cohabitants, on trouve ainsi presque autant d’hommes que de femmes. Par ailleurs, la relation d’aide s’inscrit le plus souvent dans une situation de proximité géographique. La situation sur le marché de l’emploi est également défavorable aux enfants cohabitants : ils sont ainsi plus souvent au chômage (12 %) et inactifs pour cause d’invalidité (9 %) que les enfants non cohabitants (7 % et 3 % respectivement). La participation aux aides à la vie quotidienne est très importante quelle que soit la catégorie d’aidants. Parmi l’ensemble des proches aidants, les aidants cohabitants – et a fortiori les enfants aidants qui cohabitent avec le senior – sont ceux qui sont impliqués dans le plus grand nombre d’aides à la vie quotidienne. L’aide apportée est genrée. Un peu moins d’un aidant sur deux (47 %) déclare au moins une conséquence négative de l’aide apportée au
senior sur sa santé. Ces effets négatifs sont moins souvent déclarés lorsque le lien familial avec le senior est plus distant : le fait de déclarer au moins une conséquence négative sur la santé est plus fréquent parmi les aidants conjoints (64 %) que parmi les enfants cohabitants (45 %) ou non cohabitants (44 %). [D'après l'éditeur] |