Résumé :
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Certains sujets sont en proie à de tels mouvements de la jouissance qu’il est parfois difficile, en tant que clinicien, de garder les pieds sur terre et toute sa raison. La course en avant pulsionnelle ne trouve alors parfois, comme butée, que le passage à l’acte, le rejet, la loi ou la protection. Les cliniciens aux prises, dans leur clinique, avec de tels affects ont l’obligation d’inventer des modalités de vidage et d’éclairage. Ici, la situation de Nathalie sera prétexte pour présenter une pratique en sessad qui propose un traitement de la jouissance prenant en compte la dimension inconsciente, tant du côté du patient que de celui du clinicien, par la modalité du travail en binôme, éducatrice-psychologue au quotidien. [résumé d'auteur]
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