Résumé :
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Dans un contexte de médicalisation de la vieillesse, les performances et déficits de la mémoire sont mesurés et la maladie d’Alzheimer est dépistée au moyen, notamment, d’évaluations neuropsychologiques. Cet article met en avant une focalisation sur les dysfonctionnements mnésiques et une pathologisation des troubles. Des travaux sur les faux souvenirs, dans des champs d’étude variés (psychologie cognitive, neuropsychologie et psychanalyse), soutiennent que la mémoire est infidèle par essence. A l’opposé de pratiques normatives, l’objectif de l’auteur est d’appuyer la nécessaire prise en considération de la subjectivité et de la singularité – propres à la nature humaine – dans l’étude des falsifications de souvenirs dans les démences. Il suppose qu’elles peuvent avoir une détermination psychique, mais aussi une fonction dans l’économie subjective.[résumé d'éditeur]
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