Résumé :
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L'hyperactivité, dans sa définition version TDAH, a fait l'objet de recherches et d'analyse sous un angle neurobiologique, si ces pistes sont intéressantes, en aucun cas elles n'offrent d'arguments étiologiques, dans un lien de cause à effet, à une situations d'hyperactivité chez un enfant. De nombreuses limites existent dans cette définition comporte,telle telle qu'elle existe à a travers le D.S.M. et dans cette conception du TDAH, mais les connaissances neurobiologiques peuvent aider à affiner la lecture d'un profil, notamment cognitif, et offrir une orientation thérapeutique plus adaptée pour un enfant donné. Elles peuvent aussi alimenter une réflexion qui bougera sans doute avec les découvertes. Les outils ou profils cognitifs apparaissent comme un appoint intéressant comme peut être un examen paraclinique dans une démarche diagnostique somatique, la démarche neurobiologique devrait pouvoir, en pratique clinique, s'intégrer dans une démarche plus globale s'appuyant sur un modèle plurifactoriel. (...) Enfin un tableau qui remplit les critère du TDAH n'équivaut pas à un traitement médicamenteux, qui semble devoir venir en appoint, si nécessaire à une prise en charge avant tout psychique et corporelle, à un soutien aux apprentissages, à une guidance parentale. Derrière ce tableau se décline une multitude de situations cliniques hétérogènes et surtout une multitudes d'histoire singulières. [Résumé de l’auteur]
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