Source
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REVUE DE NEUROPSYCHOLOGIE, NEUROSCIENCES COGNITIVES ET CLINIQUES (n°2 vol 10)
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Auteur(s) :
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DEL GOLETO Sarah, Aut. ; BRUNET GOUET Eric, Aut. ; BAZIN Nadine, Aut. ; BLANCHET Alain, Aut. ; KOSTOVA Miléna, Aut.
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Année de publication :
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2018
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Pages :
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109-119
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Notes :
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39 réf. bibliogr./Fig./Tabl.
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Mots-clés :
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COGNITION SOCIALE ;
IRONIE ;
SCHIZOPHRENIE ;
THEORIE DE L'ESPRIT ;
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Résumé :
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L’objectif de cette étude était de tester l’impact du déficit contextuel sur l’activation et la mise à jour de la représentation des états mentaux d’autrui dans la schizophrénie. Dix-sept participants atteints de schizophrénie et 17 participants témoins ont complété une tâche de compréhension comprenant 72 histoires se terminant par une phrase littérale ou ironique en fonction du contexte. Chaque histoire était suivie d’une question portant sur le contenu factuel ou sur l’état mental du personnage. Les analyses ont montré que les performances des participants atteints de schizophrénie aux questions mentales portant sur des histoires littérales étaient comparables à celles des participants témoins, indiquant qu’ils étaient capables d’utiliser le contexte pour activer une représentation cohérente des états mentaux d’autrui. Cependant, les participants atteints de schizophrénie faisaient plus d’erreurs que les participants témoins aux questions mentales portant sur des histoires ironiques, traduisant des difficultés dans les situations ambiguës dans lesquelles un retour au contexte est nécessaire pour mettre à jour l’état mental représenté. Ces résultats désignent les processus de contextualisation rétroactifs comme une cible pour la remédiation cognitive. [résumé d'auteur]
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