Résumé :
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Freud confia à Stephan Zweig qu’il avait lu plus d’ouvrages sur l’archéologie que sur la psychologie. Était-ce vraiment une boutade ? N’avait-il pas expliqué que, tel l’archéologue qui fouille la terre, le psychanalyste doit mettre au jour les contenus psychiques de son patient ? Et n’avait-il pas écrit dans L’Interprétation des rêves cette phrase inouïe quant à la question de l’origine et de la fin : « Les Antiques sont l’immortalité de nos émotions » ? L’affect, moteur des élans premiers qui permet plus profondément d’accéder à l’essence des choses. Et l’histoire, ancrage essentiel pour ne pas se laisser piéger par le présentisme. La source, l’origine, le premier Commencement… [extrait de l’article]
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