Résumé :
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La fréquence supposée croissante des troubles anorexique interroge sur les conditions actuelles, notamment l'articulation entre les dimensions familiale et sociale, qui favorisent cette évolution épidémiologique. Ce phénomène touche toutes les catégories de la population. Dans notre étude, nous nous sommes intéressée plus particulièrement à deux familles migrantes. Nous avons rencontré deux adolescentes, qui ont présentée une anorexie mentale selon les critères du DSM IV et leurs parents à un an d'intervalle. Nous avons focalisé notre intérêt sur l'évolution de la symptomatologie anorexique, des réaménagement relationnels et sur la trajectoire sociale des familles. Nous avons mené des entretiens avec le MINI. L'objectif de notre étude est de discuter l'intérêt d'un point de vue psychopathologique, du repérage de la problématique migratoire parentale. Selon nous, la survenue de troubles anorexiques a révélé des dysfonctionnements familiaux ancien en lien avec l'inscription problématique de l'évènement migratoire dans l'histoire familiale. Ils signent l'échec de la transformation sociale des familles. La transformation anorexique et le processus de guérison acquièrent des significations différentes en fonction du contexte singulier dans lequel les individus évoluent. Dans cette étude, l'intérêt des récits de la maladie réside dans la prise en compte des dimensions affectives, culturelles et sociologiques qui participe à l’expérience de la maladie en analysant l'inscription de l’événement migratoire dans l'histoire famille à partir de ces différentes dimensions. Résumé de l’auteur.
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