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Résumé :
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Dans quelle mesure un sujet, rendu vulnérable et fragile par une maladie qui atteint la conscience et les fonctions cognitives, peut-il garder une 'certaine' autonomie de jugement, de décision et d'action ? Comment le soignant peut-il l'aider à exprimer sa liberté tout en le préservant des décisions les plus déraisonnables pour lui ou son entourage ? Ces questions relèvent de l'éthique soignante. Quels sont les mécanismes cérébraux du jugement et de la prise de décision, entre intuition et rationalité ? Quelles sont les possibilités réelles d'une personne de réaliser ce à quoi elle tient, même et surtout si elle est en position de handicap ? Comment trouver une méthode douce pour inspirer la bonne décision à un individu, sans compromettre sa liberté ? Ces questions relèvent de la théorie économique. Elles ont valu à trois chercheurs le prix Nobel dans cette discipline. [résumé de l'éditeur]
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