L'engagement citoyen dans l'accompagnement des malades , Journée commune des trois fédérations d'accompagnement du 12 octobre 2018
Source | JALMALV (n°135) |
Auteur(s) : | MARGERIE Olivier De, Aut. |
Année de publication : | 2018 |
Pages : | 73-78 |
Mots-clés : | ATTITUDE FACE A LA MORT ; ENFANT ; ENGAGEMENT ; FIN DE VIE ; |
Résumé : |
Deux coups de projecteur sur l’évolution du contexte du bénévolat, sur les progrès de la médecine et sur les soins palliatifs en particulier. Ils ont été donnés successivement par Tanguy Châtel et par Alain de Broca.
2 À moyen terme, la chronicisation des maladies, le développement de la poly-morbidité entraîneront des prises en charge différentes. Une médecine en capacité demain de proposer couramment des formes de vie augmentée et convoquée à convenance individuelle risque de brouiller en retour le pivot que sont les histoires de vie pour la rencontre accompagnant-accompagné. Une diminution culturelle du Nous et du Il au profit du Moi et du Je (narcissisme renforcé) portera atteinte au « vivre ensemble » et menacera peut-être l’importance de la relation, de la solidarité. Cependant, pour les soins palliatifs, on peut escompter la bonne résistance du soin donné (valeur de la relation, permanence du Tu). 3 Avec le développement de l’ambulatoire, et des soins au domicile, on doit imaginer l’intervention de plusieurs équipes autour du malade. L’extension des soins palliatifs à un parcours de soins de la personne, commençant avant l’annonce d’une fin de vie et se poursuivant en aval de la mort, et associant plus fortement au patient sa famille, ses proches ou les aidants doit être prévue. L’accompagnement devra en conséquence être conçu de façon plus intégrée et plus partenariale entre les divers acteurs ou intervenants.[premières lignes] |