Résumé :
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A partir de l’expérience du service, nous nous sommes intéressés aux rapports entre le syndrome de West et la psychopathologie. L'observation d'un enfant, de 8 mois à 15 mois, sert de support à ces réflexions. Sur le plan psychopathologique, il est utile de reconnaître d'emblée les troubles relationnels présents qui ont souvent l'allure de manifestations autistiques. Sans préjuger de la structure, nous montrons, dans notre observation, les liens entre ces aspects et la dépression du nourrisson. Cette notion nous sert au repérage d'éléments évolutifs éventuellement réversibles qui s'inscrivent dans une dysharmonie transitoire du développement, dans les cas les plus favorables. Ces éléments psychopathologiques sont étroitement liés aux signes d'hypsarythmie. Ils sont aussi intéressants pour le pronostic qui est loin d'être toujours péjoratif. Ceci suppose une aide psychothérapique, au delà de la seule approche symptomatologique. La place des parents dans ce travail est très importante. Il est nécessaire, dans cette approche, de réfuter toute opposition réductrice entre l'organicité et la psychopathologie. Une coopération étroite entre pédopsychiatre et pédiatre est nécessaire car beaucoup de questions restent posées. Résumé de l'auteur.
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