Résumé :
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La présence d’un trouble dépressif dans les schizophrénies est fréquente, sa prévalence étant estimée entre 20 et 60 %. De plus, dans les classifications actuelles, la présence à part entière d’un épisode dépressif chez un patient souffrant de schizophrénie est niée et remplacée par des sous-diagnostics. Pourtant, ce diagnostic est insuffisamment porté ou pensé lorsque nous avons à prendre en charge un patient souffrant d’une schizophrénie. Nous nous interrogerons sur les difficultés cliniques et pharmacologiques qui nous entravent dans l’établissement du diagnostic, puis nous soulignerons l’intérêt de celui-ci dans cette affection psychiatrique. Enfin, nous proposerons une démarche clinique pragmatique utilisable par un psychiatre en routine.[résumé d’auteur]
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