Résumé :
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Répondant positivement à la question posée dans le titre du présent article, l’auteur, s’appuyant sur divers exemples, montre tout à la fois le grand intérêt de la linguistique générale comme outil descriptif précieux qui permet de bien caractériser la nature des symptômes aphasiques dans l’architecture structurale de la langue et de la parole. Parallèlement, il souligne, en la regrettant, l’existence, dans nombre de travaux psycholinguistiques et neuropsychologiques, de trop d’emprunts notionnels et-ou terminologiques superficiels et-ou partiels en provenance de la linguistique générale, ce qui ne peut que nuire à la bonne compréhension des dysfonctionnements à l’étude. Ainsi, la pluridisciplinarité 'intégrative', que l’auteur se plaît à nommer 'neuropsycholinguistique', a encore du chemin devant elle ! [résumé d'éditeur]
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