Résumé :
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Une longue étude diachronique à partir d’une observation et d’une relation thérapeutique commencées peu après le début des premiers troubles manifestes, nous a permis de repérer l’entrée dans la psychose et de tenter de comprendre ce qui fondait les énoncés délirants. Dans ce travail nous n’avons voulu, ni forcer la compréhension en simplifiant à outrance la complexité d’un cas clinique, ni épuiser les lectures possibles toujours fécondes, ni achever le sujet dans une tentative exhaustive de rendre compte des symptômes, ceux-ci et leur marche évolutive excédant toujours celle-là. La perte de l’objet et le conflit ambivalentiel dans le deuil, la crise narcissique lors de la grossesse, le réveil dans ces deux états, des conflits préœdipiens, peuvent entraîner une décompensation psychotique dans le deuil pathologique et la psychose puerpérale, inaugurant parfois une pathologie psychotique au long cours.(…) Ce travail de réflexion rétrospective nous parait l’équivalent d’un travail de deuil dont il a présenté bien des aspects, sa difficulté, le caractère douloureux et comme inachevable. Travail de gestation également, il est terminé sinon fini et nous engage, mûre de cette expérience à poursuivre avec cette patiente et avec d’autres. [Résumé de l’auteur]
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