Résumé :
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Deux siècles après sa description par James Parkinson, il est temps de refaire le point sur cette maladie ou plutôt sur la diversité de cette maladie, qui touche plus de 150 000 personnes en France. Certains points sont immuables : l'importance des éléments cliniques pour le diagnostic et le binôme levodopa-agonistes dopaminergiques comme traitement de référence. Les progrès thérapeutiques ont permis de mieux maîtriser les signes moteurs de la maladie, modifiant considérablement son profil évolutif. A l'inverse, les signes non moteurs impactent plus la qualité de vie. Qu'ils concernent la sphère psychique, la dysautonomie ou le sommeil, les symptômes non moteurs contribuent à la gène quotidienne et sont complexes à corriger car, pour la plupart, de mécanismes non dopaminergique. La détérioration cognitive qui touche près de 80 % des patients au cours de l'évolution de la maladie, est la plus dramatique. [Extrait du résumé d'auteur]
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