Résumé :
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Plus de dix ans de traitement, cinq équipes au moins mobilisées pendant des mois voire des années durant, une famille entière au service d’un seul de ses membres, tel est brièvement formulé le bilan de ce cas. Outre la gravité assez exceptionnelle de la maladie de Mireille et l’ampleur des moyens mis en jeu, il nous a paru intéressant d’en retracer l’historique entre 1972 et 1984 (période où Mireille a eu affaire à la médecine et à la psychiatrie) la compréhension de l’anorexie mentale a évolué et les méthodes de traitement ont changé.(…)Tout plaidoyer en faveur d’un traitement et d’un seul, quels que soient les taux de guérison revendiqués, d’une explication et d’une seule, quelle que soit sa pertinence, serait méconnaitre que l’on a affaire à des individus dans leur singularité et non à une maladie stéréotypée. Que les individus qui souffrent de cette maladie nous renvoient à des questions individuelles, sociales voire politiques en fait le grand intérêt mais n’autorise personne à en abuser. [Résumé de l’auteur]
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