Résumé :
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Les personnes détenues doivent bénéficier de soins psychiques identiques à ceux prodigués aux personnes libres. Seule la privation d’une liberté fondamentale, celle d’aller et venir, devrait différencier les personnes captives de la population. Pour autant, sont-elles des patients comme les autres ? Les effets du contexte carcéral sur les fonctionnements psychiques, la confusion possible entre dangerosité criminologique et psychiatrique, les incitations au soin, la gestion des interfaces santé/justice, interrogent la pratique des professionnels sur les plans éthique, déontologique et technique. Issu de la pédagogie institutionnelle, l’outil conceptuel des 4 L peut répondre à ces interrogations pour faire en sorte que dans un dispositif de soins psychiatriques en prison prenant le risque de la dissolution de ses frontières, le soin psychique reste possible [résumé d'auteur]
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