Résumé :
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A partir d’un accompagnement psychologique au long cours d’une résidente atteinte de la maladie d’Alzheimer au stade sévère et en prenant appui sur une approche phénoménologique et résolument clinique, nous avons pu mettre à l’épreuve notre hypothèse : lorsque le langage fait défaut, le langage du corps peut exprimer le désir, toujours présent, du patient. Le déroulé de différentes vignettes cliniques viendra étayer une réflexion élaborée par le biais d’allers-retours entre clinique et théorisations. Les gestes imitatifs sont repositionnés dans le contexte des rencontres. Accompagnant une certaine palette d’affects, les imitations pourraient entrer en corrélation avec différents mouvements psychiques adressés au thérapeute, témoignant ainsi d’une certaine conscience de soi et de l’Autre. Cette gestuelle, en quelque sorte reproductive, s’avère un levier intéressant dans l’accompagnement psychothérapique. [résumé d'auteur]
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