Résumé :
|
Le travail psychocorporel, et en particulier la psychomotricité, peut effrayer par sa facilité à entrer en relation 'de corps et de sensorialité' avec les patients. Ceci est encore plus vrai quand on s’adresse à des adolescents, pour qui, pendant longtemps, on a pensé que les thérapies corporelles étaient à proscrire. Même si on n’en est plus là, penser à une thérapie de relaxation ou de conscience corporelle n’est pas encore rentré dans les préconisations thérapeutiques habituelles, par crainte d’un trop de séduction activant les flambées pubertaires. A partir de deux histoires cliniques, Hugues et Nina, l’auteur défend l’idée d’une séduction tempérée, qui retravaille la matière même du processus de subjectivation primaire, au cœur de la construction identitaire. [résumé d'auteur]
|