Résumé :
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Les personnes à ultra haut risque de développer une psychose ou présentant un premier épisode psychotique présentent très précocement un déficit neurocognitif et de cognition sociale. L’enjeu pour les insérer au plus vite dans la vie sociale et professionnelle est crucial. Des prises en charge spécifiques doivent être développées actuellement en France pour ces adolescents ou jeunes adultes, tant pour la remédiation cognitive, que pour la psychoéducation. Mais d’autres dimensions psychosociales comme l’activité physique adaptée ou le soutien à l’emploi s’avèrent indispensables. Ces jeunes, souvent hyperconnectés, sont une population difficile à fidéliser et à intégrer dans une démarche de soin. Les centres de détection précoce doivent créer un maillage territorial et sectoriel coordonné avec des structures médicosociales spécifiques mettant l’accent sur des acteurs du soins et du social indispensables comme les case managers ou les soutiens à l’emploi.[résumé d'auteur]
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