Résumé :
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A partir de l’exposé du cas d’un préparationnaire préparant les concours d’entrée dans les grandes écoles, l’auteur questionne les liens entre le parcours scolaire et la structuration des idéaux. Plus précisément, elle propose d’envisager l’hypothèse que les fantasmes haineux et destructeurs mis au jour par les épreuves projectives puissent être alimentés par le décalage entre les revendications d’un moi idéal tyrannique et la réalité sociale dans laquelle cet étudiant évolue depuis son enfance. Dans cette perspective, l’accession à une position sociale valorisée pourrait participer, via la mise en œuvre du processus sublimatoire, de la mise au travail de la violence interne et de la conjuration du risque de désorganisation psychique. [résumé d'auteur]
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