Source
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NPG : NEUROLOGIE, PSYCHIATRIE, GERIATRIE (n°101 vol 17)
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Auteur(s) :
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CLERC Christine, Aut. ; SUNA ENACHE C, Collab. ; VOGEL Thomas, Collab. ; LANG Pierre Olivier, Collab.
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Année de publication :
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2017
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Pages :
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318-324
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Mots-clés :
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STRASBOURG ;
DENUTRITION ;
DEPISTAGE ;
EVALUATION ;
MEDECINE GENERALE ;
PERSONNE AGEE ;
PRISE EN CHARGE ;
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Résumé :
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La dénutrition est un syndrome fréquent chez les personnes âgées avec un fort impact en termes de morbi-mortalité. Les modalités de dépistage et de prise en charge ont été définies dans les recommandations de la Haute Autorité de santé en 2007 ; le médecin généraliste y tient une place primordiale. Cette étude avait pour objectif d’évaluer les pratiques de dépistage par les médecins généralistes de l’Eurométropole de Strasbourg en Alsace. Une enquête postale avec relance téléphonique a été réalisée auprès de 100 médecins généralistes. Cinquante-quatre pour cent des médecins généralistes réalisent de façon systématique un dépistage de la dénutrition. Le manque de temps est un des principaux facteurs limitant (59 % des médecins interrogés). Les signaux d’alerte d’un risque de dénutrition sont une perte de poids objectivée au cabinet médical (99 % des cas) ou rapportée (90 % des cas) et/ou une baisse de l’indice de masse corporelle (IMC −71 %). Les facteurs de risque de la dénutrition sont, en revanche, moins bien intégrés. Les modalités pratiques du dépistage sont globalement conformes aux recommandations : utilisation des données anthropométriques (IMC calculé par 85 % des praticiens), et biologiques (albumine dosée dans 94 % des cas). L’utilisation de score de dépistage tel le Mini Nutritional Assessment (MNA) est encore peu courante (23 % des médecins interrogés). En conclusion, le dépistage systématique de la dénutrition du sujet âgé est encore insuffisamment réalisé, et mériterait une consultation annuelle dédiée systématique.[résumé d'auteur]
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