Résumé :
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A l’heure actuelle, de par le caractère multifactoriel du phénomène de violence conjugale, il est encore difficile d’évaluer l’impact des programmes thérapeutiques existants qui offrent un accompagnement pour les auteurs de cette violence. Cinquante-trois hommes, consultant de manière volontaire ou sous contrainte de justice, ont été approchés afin d’évaluer la présence de caractéristiques psychologiques spécifiques (alexithymie, dépression et impulsivité) ainsi que leurs liens, pour constater une éventuelle fragilité qui pourrait expliquer le passage à l’acte violent. Nos analyses révèlent que, comparés à la population générale, l’alexithymie et la dépression sont majorées chez ces hommes. En outre, des corrélations positives et significatives se dessinent entre les trois dimensions psychologiques étudiées. Toutefois, nous n’observons pas de différence en fonction du statut de la demande. [résumé d'auteur]
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