Source
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SANTE MENTALE AU QUEBEC (n°1 vol 42)
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Auteur(s) :
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CARRIER Jean-Daniel, Aut. ; BLAIS Lucie, Aut. ; COHEN Alan, Aut. ; COURTEAU J, Aut. ; ROBERGE Pasquale, Aut. ; LAROUCHE A, Aut. ; GRIGNON S, Aut. ; FLEURY Marie-Josée, Aut. ; LESAGE Alain, Aut. ; DEMERS Marie-France, Aut. ; ROY Marc-André, Aut. ; DELORME André, Aut. ; VANASSE A, Aut.
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Année de publication :
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2017
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Pages :
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85-103
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Notes :
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29 réf. bibliogr.
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Mots-clés :
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QUEBEC ;
EPIDEMIOLOGIE ;
MEDICAMENT ;
PRESCRIPTION MEDICALE ;
PSYCHOTROPE ;
SCHIZOPHRENIE ;
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Résumé :
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Contexte. Cet article vise à décrire les facteurs associés à la prescription d’antipsychotiques par un psychiatre plutôt qu’un omnipraticien, la prescription d’un antipsychotique de seconde plutôt que de première génération, la prescription d’une multithérapie d’antipsychotiques et le non-renouvellement de la prescription initiale. Méthodologie. Il s’agit d’une étude pharmacoépidémiologique observationnelle avec analyses secondaires d’une banque de données médicoadministratives (RAMQ). Les données disponibles portaient sur un échantillon exhaustif des personnes adultes ayant reçu un diagnostic de schizophrénie et ayant obtenu un antipsychotique couvert par le régime public d’assurance médicaments de 1998 à 2006. Les résultats de régression logistique multiple sont rapportés. Résultats. Parmi les 16 225 personnes éligibles, 46,2 % étaient des femmes et 70 % étaient bénéficiaires d’une aide financière. La clientèle des psychiatres était plus jeune et plus atteinte au niveau de la santé mentale. La multithérapie était associée aux hospitalisations pour psychose, au faible statut socio-économique et à un âge entre 35 et 64 ans. Les antipsychotiques de seconde génération ont pris une place importante au cours de la période à l’étude. Le non-renouvellement était associé à l’abus de substances et était moins fréquent suite à une hospitalisation pour trouble mental. Conclusions. Malgré les limites liées à l’utilisation de données administratives, l’utilisation d’une banque de données exhaustive provenant autant de médecine générale que de spécialité permet à cette étude de brosser un portrait populationnel pertinent pour connaître la situation réelle du traitement incident de la schizophrénie au Québec de 1998 à 2006, une période caractérisée par l’introduction des antipsychotiques de seconde génération. [résumé d'éditeur]
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