Résumé :
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Actes du colloque BB-Ados 2016 (2ème partie). Mon hypothèse sera que le passage de la destructivité à l’exaltation, au sens ici de l’exaltation créatrice, passe par le transfert de la sensori-motricité de l’enfant sur le medium malléable : mais comment peut-on parler de transfert de la sensori-motricité sur le medium malléable ? Ce transfert de la sensori-motricité n’implique pas seulement un medium malléable au sens de matière mais aussi les cliniciens comme medium malléable - ce medium malléable est toujours, comme l’a conceptualisé Marion Milner (1965), à la fois l’objet médiateur, la matière, à la fois le thérapeute présentant le medium dans sa matérialité -. (...) Donc ce transfert de la sensorialité sur le medium met en jeu à la fois une intersubjectivité et une intersensorialité. Les thérapeutes jouent un rôle essentiel à la fois en accusant réception de la destructivité, à la fois en tentant de la transformer en proposant différentes formes de jeu, en restaurant les jeux qui n’ont pas pu se jouer dans la prime enfance (R. Roussillon, 2008). [extrait de l'article]
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