Résumé :
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Les auteurs, au regard de leur pratique, s’interrogent sur les conséquences cliniques, administratives et logistiques de la nouvelle loi du 5 juillet 2011 relative aux soins psychiatriques sans consentement. S’il est légitime que le juge contrôle les mesures de privation de liberté des malades mentaux, l’application de la loi pose de sérieux problèmes pratiques, médicolégaux et psychologiques en ce qui concerne le secret médical, la présentation des patients à une audience judiciaire publique, la relation thérapeutique avec les soignants. La charge supplémentaire de travail pour les personnels médicaux, judiciaires et administratifs et le coût économique de cette nouvelle réforme représentent encore des facteurs qui retentissent négativement sur la qualité des soins. [résumé d'auteur]
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