Source
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ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (n°7 vol 174 )
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Auteur(s) :
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ROULLIERE LE LIDEC Christine, Aut. ; ROUHARD Eric, Aut. ; CROCQ Louis, Aut.
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Année de publication :
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2016
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Pages :
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530-538
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Notes :
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58 réf. bibliogr./Textes officiels/3 notes de bas de page
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Mots-clés :
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MINISTERE DE LA DEFENSE ;
ARMEE ;
CONTINUITE DES SOINS ;
PLAN D'ACTIONS ;
PRISE EN CHARGE ;
SYNDROME POST TRAUMATIQUE ;
TRAUMATISME PSYCHIQUE ;
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Résumé :
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Neuf cents cas de syndrome de stress post-traumatique (SSPT) ont été identifiés en dix ans au sein de l’armée française (2013). Pour les traiter, le service de santé des armées a développé un parcours de soins continu depuis la zone de combat jusqu’au retour en France. Mais cette prise en charge globale peut être interrompue partiellement ou complètement si le sujet quitte l’institution, ou s’il souhaite ne pas consulter un médecin militaire par crainte d’une appréciation défavorable sur son aptitude. Les policiers, pompiers, diplomates et personnels des ONG sont également exposés au traumatisme psychique au cours de leur engagement. La prise en charge du syndrome de stress post-traumatique devient de facto interministérielle. Ainsi un centre de référence interministériel sur le SSPT et le stress opérationnel piloté par le ministère de la Défense pourrait proposer une réponse structurée et adaptée avec un maillage territorial de professionnels militaires et civils spécialisés et bien au courant des incidences tant de maintien dans l’armée que de réinsertion dans le monde civil. [résumé d’auteur]
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