Résumé :
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En attente d’une intervention chirurgicale suite à une phlébotomie, Monsieur A. tue sa mère dans le cadre d’injonctions hallucinatoires. Acte vécu comme une effraction et un arrêt dans la vie du sujet par effet du transfert, il provoque souvent l’arrêt de la pensée de l’équipe soignante. ‘L’homicide altruiste », le 'crime pathologique’, la mélancolie délirante ainsi que la schizophrénie sont évoqués tour à tour. Plusieurs questions se font jour : comment sortir du conflit de loyauté entre justice et psychiatrie ? Comment poser la question de la subjectivité dans un acte aussi sidérant ? Comment proposer une prise en charge qui ne se réduit pas à la question morale du crime ni à celle de la banalisation de l’acte ? A partir de ce cas de matricide, nous interrogerons la valeur heuristique des questions diagnostiques, thérapeutiques et éthiques dans la mesure où elles assurent une mise en pensée de l’impensable. [résumé d'auteur]
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