Résumé :
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La sémiologie psychiatrique présente des fondements complexes à la fois sur le plan historique et théorique, imposant de questionner la méthode pour organiser des termes sémiologiques. Le recueil sémiologique actuel est principalement tourné vers des diagnostics épidémiologiques, fondés sur des listes de symptômes, dont l’objectif est surtout d’aboutir à un diagnostic ‘athéorique’ plus que vers une compréhension de leurs mécanismes et une prise en charge individualisée. Serait-il possible alors d’envisager une sémiologie compréhensive et scientifique, à la fois fondée sur la nosographie actuelle, mais autorisant également une prise en charge personnalisée en psychiatrie ? Cet article propose d’y répondre en questionnant la place des sciences cognitives dans cette perspective, selon la distinction fondamentale de la cognition au sens du contenu de pensées, dans une première partie, au travers des thérapies cognitivo-comportementales, et du contenant ou processus de pensée, dans une deuxième partie, au travers de la remédiation cognitive. [résumé d'auteur]
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