Résumé :
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Objectifs : Nous tenterons de situer, dans le contexte psychiatrique et psychanalytique de son temps, l’article sur la genèse de ‘l’appareil à influencer’ de Viktor Tausk. Méthode : Nous verrons comment, comme sorte de synthèse de travaux sur l’évolution des délires, ont émergé des travaux structuralistes en psychiatrie qui ont permis une meilleure analyse des phénomènes automatiques dans les psychoses, qui ont été aussi au carrefour de la rencontre entre les travaux psychiatriques de Clérambault et le mouvement structuraliste en psychanalyse. Résultats : A ce même carrefour, se situe le travail de Tausk sur l’automatisme dans les psychoses. Discussion : Il est, de ce fait, structuraliste avant son ère, car il va au-delà de la théorie freudienne sur les psychoses de cette même période, jusqu’à une conception du ‘symptôme’ psychotique en tant que ‘condensateur de jouissance’. Conclusions : Ce n’est pas un hasard si à l’époque de l’automatisation de la production ont émergé des théories psychanalytiques sur l’automatisme créateur de l’inconscient, et, de plus, sur les phénomènes automatiques dans la psychose.[résumé d’auteur]
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