Résumé :
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La découverte de l'effet anti-maniaque du lithium par John Cade (1949) fut un temps éclipsée et contrariée par l'évidence des effets secondaires et de la dangerosité (électrolytes, thyroïde, coeur, reins, etc.) et son usage relégué au second plan par la multiplication des neuroleptiques et antipsychotiques de 1re génération à la suite de l'introduction en clinique de la chlorpromazine (Largactil) en 1952. Le lithium, prototype de la classe des thymorégulateurs, dont l'usage est désormais sécurisé par l'évaluation systématique des taux de lithiémie, reste la molécule de référence pour les troubles de l'humeur bipolaires et aussi unipolaires ainsi que dans la prévention des comportements suicidaires. Il fut précocement utilisé en France (dès 1950) par différents auteurs, puis à nouveau indiqué en suivant les modes d'administration préconisés par Schou et Baastrup pour le monitoring. [résumé d'auteur]
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