Résumé :
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Certains adolescents nés en France, placés en institution éducative et issus d'une filiation où la migration a fait effraction à la génération des parents, révèlent des souffrances identitaires qui ne peuvent être comprises en dehors du lien social qui tisse l'histoire familiale, le contexte socioculturel et institutionnel. La perte des énoncés originaires lors de la migration, la séparation induite par le placement ainsi que les réaménagements identificatoires de l'adolescence interrogent en profondeur les dynamiques filiatives et affiliatives qui ne semblent plus garantir un héritage psychique au sujet. La clinique de la multiplicité propose par son dispositif groupal familial ethnoclinique de remettre en circularité les énoncés oubliés, au travers de techniques narratives afin de soutenir ces familles saisie par leur histoire. [résumé d'auteur]
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