Cocaïne et méthylphénidate : quelques données épidémiologiques
Source | PSYCHOTROPES : REVUE INTERNATIONALE DES TOXICOMANIES (n°4 vol 20) |
Auteur(s) : | ROUX Perrine, Aut. |
Année de publication : | 2014 |
Pages : | 41-54 |
Mots-clés : | METHYLPHENIDATE ; ADDICTION ; AUTOMEDICATION ; COCAINE ; EPIDEMIOLOGIE ; PREVALENCE ; PSYCHOSTIMULANT ; THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE ; TOXICOMANIE ; TROUBLE DEFICITAIRE DE L'ATTENTION HYPERACTIVITE ; |
Résumé : | Le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est une affection psychiatrique aujourd’hui de plus en plus diagnostiquée aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte. La prévalence importante de ce trouble chez les usagers de drogues mais aussi les réponses pharmacologiques qui en découlent avec des traitements psychostimulants tels que le méthylphénidate posent le problème du lien entre TDAH et usage de drogues et notamment de stimulants. C’est la raison pour laquelle cet article s’intéresse au lien qu’il existe entre TDAH et cocaïne, grâce à des données épidémiologiques, et plus particulièrement à la possibilité d’une prise en charge de la dépendance à la cocaïne par des traitements psychostimulants. Cette approche rejoint l’hypothèse de l’automédication des usagers de stimulants vis-à-vis du TDAH et nourrit l’argumentaire des études cliniques qui tentent de démontrer l’efficacité des psychostimulants comme traitement de la dépendance aux stimulants. [résumé d'éditeur] |
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